
EXPENDABLES 4
REPOSE EN PAIX


EXPENDABLES 4 / 2023
Réalisé par Scott WAUGH
Avec: Jason Statham, Megan Fox, Sylvester Stallone, Iko Uwais
Alors Barney, on reprend du service? Et bien je crois que cette fois tu aurais vraiment dû profiter d'une retraite bien méritée à siroter des bières et fumer des gros cigares. Les "Expendables" se remettent donc en route pour une nouvelle mission. J'en avais entendu beaucoup de mal, tellement que même le distributeur avait décidé de laisser tomber l'exploitation cinéma en cours de route et d'envoyer directement le film se refaire une (modeste) santé en passant discrètement par la case "Streaming" (et sans toucher les 20000). Ils l'ont "sacrifié" en somme. Un coup du Marketing? Une habile manoeuvre destinée à toucher encore plus de spectateurs? Une manière de cacher sa honte au reste du monde? Je vote pour la troisième.

Sly reprend donc les armes accompagné de quelques tête connues et d'autres moins histoire de rajeunir un peu le casting. On retrouve donc Dolph Lundgren équipé d'une perruque de combat, Randy Couture avec son sphincter à l'oreille, Statham qui semble être resté sur la plage à taper du requin numérique et Tony Jaa qui est le seul s'en sortant à peu près. Chez les petits nouveaux on trouve Megan Fox qui semble maquillée par Tom Savini durant tout le film, 50 Cent qui ne fait que passer, Jacob Scipio en obsédé de la douche dorée (oui c'est fin) et Levy Tran en mode ninja. Alors, c'est qui qui qui va passer un chouette moment?


Sly reprend donc les armes accompagné de quelques tête connues et d'autres moins histoire de rajeunir un peu le casting. On retrouve donc Dolph Lundgren équipé d'une perruque de combat, Randy Couture avec son sphincter à l'oreille, Statham qui semble être resté sur la plage à taper du requin numérique et Tony Jaa qui est le seul s'en sortant à peu près. Chez les petits nouveaux on trouve Megan Fox qui semble maquillée par Tom Savini durant tout le film, 50 Cent qui ne fait que passer, Jacob Scipio en obsédé de la douche dorée (oui c'est fin) et Levy Tran en mode ninja. Alors, c'est qui qui qui va passer un chouette moment?

Ben c'est pas nous. Comment Scott Waugh a t'il pu torpiller la franchise à ce point. Que Stallone veuille raccrocher les gants, ça se comprend, le passage de flambeau à Jason Statham étant une évidence, mais organiser un pot de départ qui s'apparente à un pot de chambre, ça on aurait quand même pu éviter. Autant être direct, ce film est l'exemple parfait de tout ce qu'il ne faut pas faire pour réaliser un bon blockbuster d'action burné comme il faut. Dès le départ ça sentait la naphtaline. En guise de premier morceau de bravoure, on nous ressert une resucée de la séquence d'ouverture du second épisode, mais sans la thune ni le talent de l'artisan Simon West. Tout sonne le bricolé à la sauce CGI goût caca, et bien périmée la sauce. Les scènes d'action sont molles en plus d'être peu nombreuses, dans des décors soit vides soit en images de synthèse façon Playstation (mais comment on peut foirer des incrustations à ce point à notre époque), les fonds verts se voient comme la Kryptonite fait pleurer Superman et cerise sur le sac à dos, même les effets gores "numériques" sont totalement loupés (mon dieu ces gerbes de sang); ce qui était pourtant un argument de vente mis clairement en avant lors des bandes-annonces (ça va être violent, Rated R, vous allez voir ce que vous allez voir, patati patata...). La loose presque totale. Ah ben non pas presque alors, puisque même l'iconique Iko Uwais (fantastique artiste martial) embauché comme méchant pour l'occasion, est utilisé à 10% de ses moyens et son combat expédié comme une crotte de nez sous un pupitre. Ajoutez à cela un traitement indigne limite mal-poli envers la dernière mission du taulier, des répliques qui tombent comme des oeufs (à plat donc, un peu comme celle-là), un Jason Statham qui voit les satellites juste en regardant le ciel et une vulgarité de tous les instants et vous obtenez le pire "Expendables" de toute la franchise (pourtant le 3 était déjà bien raté mais du coup ça fait relativiser). Raccroche les gants Barney s'il te plait, si tu dois te sacrifier, autant que ce soit pour la postérité.


UN CAFE ET L'ADDITION
On en pense quoi?

Note finale: 1/5















Gore oui, mais en CGI tout moche, donc encore plus gore.










On a surtout peur que ça dure trop longtemps.










Mode téléfilm enclenché et n'espérez rien de plus.










Quel scénario? Un scénario?










Même la bande son est ratée, playlist comprise.










Ultra laids et mal incrustés, mais que s'est-il passé?


LA CONCLUSION DE LA MAMA
Mais je regarde un téléfilm Asylum? Le projectionniste se serait trompé et aurait branché son disque dur par erreur? (NDLR: Benjamin si tu m'écoutes, c'est pas ta faute). Que nenni, cette boursouflure toute moche est bien le dernier "Expendables" censé passer le flambeau à une nouvelle équipe plus jeune. L'antithèse du postulat de départ donc mais s'il n'y avait que ça. Un film raté, moche, et même pas amusant, voilà ce que sera le chant du cygne pour Barney et sa bande. Pourvu que le sacrifice soit définitif.
FICHE TECHNIQUE


EXPENDABLES 4 / 2023
Titre original:
EXPEND4BLES
Avec: Jason Statham, Megan Fox, Sylvester Stallone, Iko Uwais
Scénario: Kurt Wimmer, Tad Daggerhart, Max Adams
Musique: Guillaume Roussek
Durée:1h43
SYNOPSIS
Les Expendables sont une équipe "sacrifiable" afin d'être la dernière ligne de défense lorsque toutes les autres options ont été écartées. Barney, leur leader, va les entrainer dans une nouvelle mission qui cette fois-ci leur coûtera cher. Christmas et les autres vont devoir jouer des coudes comme jamais pour affronter un ennemi totalement impitoyable voulant déclencher une explosion atomique.

DONNEZ VOTRE AVIS SUR LE FILM


Pas encore de votes
VOUS EN REPRENDREZ BIEN UNE AUTRE?

Critique:
EMBATTLED
(Nick SARKISOV)
EMBATTLED
(Nick SARKISOV)
Jett Boykins essaye tant bien que mal de marcher dans les pas de son père, un grand champion de MMA devenu riche grâce à ses combats. Tout au long de son périple, il va devoir trouver comment briser un cycle de violence dont son père se fait le principal relais et qui peu à peu détruit tous ceux qui l'entourent. Son plus grand combat sera celui qui l'opposera à son père.

Critique:
MASSACRE A LA TRONCONNEUSE
(Tobe HOOPER)
MASSACRE A LA TRONCONNEUSE
(Tobe HOOPER)
Août 1973, cinq jeunes amis traversent le Texas en van par une chaleur écrasante. Menacés par un auto-stoppeur dérangé qu'ils avaient embarqué peu de temps avant, ils parviennent à le faire fuir mais sont obligés de s'arrêter pour faire le plein de leur véhicule. Au détour d'un chemin, ils découvrent une vieille bâtisse qui va vite devenir le lieu de leurs pires cauchemars...

Critique:
WRONG TURN 3
(Declan O'BRIEN)
WRONG TURN 3
(Declan O'BRIEN)
Des prisonniers de haute sécurité vont être transférés dans une autre prison. Afin d'éviter l'attaque du bus assurant le transport, les autorités décident de prendre un itinéraire peu connu, contournant une immense forêt. Mais un chasseur bien particulier va les prendre pour cible et après avoir immobilisé le véhicule va les attirer dans son antre à l'aide de pièges cauchemardesques. Leur seul moyen de s'en sortir va être de s'allier s'ils ne veulent pas finir dans le garde manger du monstre...
AVERTISSEMENT DE CONTENU

Attention! De par les sujets dont il traite, ce site n'est pas à mettre devant tous les yeux.
Certaines images issues de films violents pourraient choquer les plus sensibles.
© 2025 Toutes les images de ce site
sont la propriété de leurs auteurs
Mentions légales

