
POSSESSED (THE)
Chris SUN (2021)


POSSESSED (THE) / 2021
Réalisé par Chris SUN
Avec: John Jarrat, Lincoln Lewis, Angie Kent, Lauren Grimson
Ahhhh la loi du marketing. Quand la moitié du budget du film passe dans le roi marketing, je devrais savoir qu'il faut que je me méfie... Et bien ça n'a pas loupé, je me suis encore fait avoir. Aguiché par des affiches de toute beauté et un trailer particulièrement bien monté (Rocco serait jaloux), j'étais tout émoustillé en insérant la galette dans la fente. Une histoire vraie qu'ils disaient, sur des exorcismes sauvages, avec des créatures de l'enfer sublimées par des effets spéciaux à l'ancienne et tout plein de latex qui colle. Il ne m'en fallait pas plus pour être en forme et fin prêt à me confesser (en deux mots).

Bon, déjà la séquence d'introduction (décidément) aurait dû me mettre la puce dans l'oseille. Mal joué, doublage à la ramasse, John Jarrat (qui aurait dû s'appeler J'arrête, même demain) en totale roue libre et une possédée timorée qui essaye de se la jouer Regan (on a même le droit à une pâle copie du Tubullar Bells de l'"Exorciste", avec un vieux synthé imitant un piano en accéléré)... Heureusement, le démon apparait, certainement pour sauver tout le monde du naufrage et il est particulièrement réussi (très ressemblant à celui de "The Slayer", qu'on aperçoit à la fin).


Bon, déjà la séquence d'introduction (décidément) aurait dû me mettre la puce dans l'oseille. Mal joué, doublage à la ramasse, John Jarrat (qui aurait dû s'appeler J'arrête, même demain) en totale roue libre et une possédée timorée qui essaye de se la jouer Regan (on a même le droit à une pâle copie du Tubullar Bells de l'"Exorciste", avec un vieux synthé imitant un piano en accéléré)... Heureusement, le démon apparait, certainement pour sauver tout le monde du naufrage et il est particulièrement réussi (très ressemblant à celui de "The Slayer", qu'on aperçoit à la fin).

On se dit alors que ça va aller, qu'il faut ouvrir ses chakras, que le monstre est quand même sacrément classe (on se console comme on peut quand on vient de lâcher le prix fort pour un Blu-ray qui va certainement finir pendu sur un arbre dans le jardin). Et puis John "Jacob" Jarrat recommence ses conneries en frétillant de la main tout en extrayant des démons à la chaine. Non mais c'est pas possible, c'est une comédie en fait, et le responsable du sacro-saint marketing s'est totalement gouré de cible. Ben non, même pas... Le film est juste une catastrophe presque totale qui vous raye carrément la rétine au visionnage. On se retrouve à suivre les aventures de ces nouveaux "Scooby-Doo" sans chien (véridique, tous les personnages y sont, sauf le toutou), débitant toujours plus de lignes de dialogues à la con, éclairés au phare de bateau et dopés par un John frénétique qui donne tout ce qu'il a sans y croire. On est en permanence en train de se dire qu'on est juste devant un nouvel épisode d'une vieille sitcom moisie parsemée de quelques fulgurances incarnées par des monstres particulièrement réussis (le dernier est à ce titre sublime). Big up au spécialiste des effets spéciaux qui les a conçus qui ne doit toujours pas s'être remis du résultat final ("Tu vas voir ça va être super" devait lui répéter le réalisateur). Et que dire de la scène du générique qui nous montre le "vrai" personnage ayant inspiré le film, frétillant lui aussi de la main comme si il allait entamer une danse de saint-guy... L'alcool c'est mal, surtout à haute dose. Une catastrophe. Chris Sun, véritable fan des années Vidéo-club, filme ça au caméscope et laisse toute sa petite troupe en totale roue-libre (on se demande même si parfois certains n'improvisent pas) sans se poser de questions et en pensant certainement qu'il réalisait là le film du siècle. Le coquin.


UN CAFE ET L'ADDITION
On en pense quoi?

Note finale: 1/5















Pas de quoi fouetter une crème en chantilly.










Encéphalogramme plat, on est pas loin de la parodie.










Encore une fois, au moins on se marre.










Un bordel total sans presque aucun sens.










Un vague truc de Tubular balls (plein de fausses notes)...










Merde... Les créatures sont superbes.


LA CONCLUSION DE LA MAMA
Les voix du Seigneur sont impénétrables mais pas celles de Jacob qui aurait mieux fait de se casser la gueule de son échelle. On ne souhaite de mal à personne mais il se serait peut-être pêté le poignet ce qui l'aurait empêcher de frétiller des doigts constamment (et de nous en faire un au passage). Mal filmé, TRES mal joué, mal doublé, avec un scénario écrit à la crotte de nez, il ne restera qu'une poignée de démons vraiment classes qui doivent eux-aussi se demander ce qu'ils sont venus faire dans cette galère. Navrant.
FICHE TECHNIQUE


POSSESSED (THE) / 2021
Titre original:
THE POSSESSED
Avec: John Jarrat, Lincoln Lewis, Angie Kent, Lauren Grimson
Scénario: Kristy Dallas, Mark Gardener, John Kendrick
Musique: Mark Smythe
Durée:1h37
SYNOPSIS
Jacob Chandler possède un don extraordinaire, celui d'être capable d'exorciser les démons. Accompagné de Liam, son neveu, il vient en aide aux possédés. Alors que les cas de possession explosent, il croise la route d'Atalie, la nouvelle petite amie de Liam, qui elle a le don de voir les damnés. Ils vont alors unir leurs forces pour protéger ceux qu'ils aiment de ce mal qui grandit de jour en jour.

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