
FARANG
LE PIED MAIS DANS LA GUEULE


FARANG / 2023
Réalisé par Xavier GENS
Avec: Nassim Lyes, Loryn Nounay, Olivier Gourmet, Sahajak Boonthanakit
Cette fois je suis sur le cul. La Mama vient de prendre un mawashi-geri de derrière les fagots et même son légendaire rouleau à pâtisserie et son non moins légendaire tour de hanche ne pourront rien y changer. Je m'attendais à un film de baston lambda, certes réalisé avec soin (Xavier Gens est très loin d'être un manchot ou alors avec des mains... sauf que du coup c'est plus un manchot) mais un divertissement qui cogne sans réfléchir quand même. Et bien c'est effectivement ce que j'ai trouvé, mais avec un petit plus qui le fait frapper encore plus fort. En lieu et place de mon divertissement du soir, je me suis retrouvé devant une oeuvre puissante, sanglante, et qui va jusqu'au bout sans se poser de questions...

Un action-movie à la Française, oui ça existe. Comprenez un film noir, parsemé de fulgurantes scènes d'action qui claquent comme un coup de poing (Marion si tu nous lis) et saupoudré d'un zeste de film de genre avec des effusions de sang qui vont en laisser plus d'un pantois. Voilà ce qu'on nous propose ici et le tout est tellement bien emballé qu'on en redemande, goulus que nous sommes. Des parpaings (mais pas que), des parpaings, encore, encore!


Un action-movie à la Française, oui ça existe. Comprenez un film noir, parsemé de fulgurantes scènes d'action qui claquent comme un coup de poing (Marion si tu nous lis) et saupoudré d'un zeste de film de genre avec des effusions de sang qui vont en laisser plus d'un pantois. Voilà ce qu'on nous propose ici et le tout est tellement bien emballé qu'on en redemande, goulus que nous sommes. Des parpaings (mais pas que), des parpaings, encore, encore!

Nous suivons donc Sam (interprété avec brio par un Nassim Lyes au physique impressionnant), fraichement sorti de prison (avec Pascal Laugier comme gardien moi je serais resté) et qui rêve d'une vie meilleure. Il va malheureusement aller de Charybde en Scylla jusqu'à un point de non retour qui va lui imposer de tout sacrifier pour arriver à son but: retrouver sa fille. Dès lors Xavier Gens va balader sa caméra avec une maestria qu'on lui connait depuis ses débuts (oui j'adore le bonhomme qui en plus se paye le luxe d'être vraiment sympa) et filmer son acteur déambuler dans Bangkok en explosant à peu près tout ce qui passe devant lui. "Farang" est ce que "Only God Forgives" aurait dû être. Un "Drive" ultra stylisé en Thaïlande qui nous embarque pour un véritable opéra de la violence. Les combats sont chorégraphiés avec un brio qui laisse sans voix, la bestialité explosant comme un instrument qui mettrait à chaque fois un poin(g)t final à une colère qui n'en finit pas. Sam frappe, cogne, brise des bras, des nuques mais aussi coupe des gorges et fracasse des crânes à coup de machette; un véritable ballet sanglant appuyé par des effets spéciaux live de toute beauté (même si on peut compter deux trois CGI foirés sur les impacts de balle mais rien grave). La scène de l'ascenseur est à ce titre totalement dingue mais je vous laisse la joie de la découverte. Si on pouvait n'émettre qu'un seul regret je dirais qu'on aurait aimé au moins une scène qui soit un peu plus longue et plus iconique mais on aurait perdu ce côté sec et réaliste au profit d'une action plus joyeuse à la "John Wick" qui aurait détonné ici. Ah oui et j'oubliais, la musique de Jean-Pierre Taïeb est à tomber (mais déjà ses morceaux dans "The Divide" étaient magiques et continuent de m'accompagner encore aujourd'hui). Quelle baffe mes amis, une véritable raclée cinématographique.


UN CAFE ET L'ADDITION
On en pense quoi?

Note finale: 5/5















Si vous espériez voir un truc aseptisé, vous allez déchanter... Un déferlement de sang.










On s'inquiètes surtout pour la prochaine victime de Sam.










Certaines séquences flirtent avec le diabolique (l'ascenseur).










Simple, mais efficace.










Absolument sublime, comme d'habitude avec Taïeb.










Les effets pratiques sont parfaits, petit bémol pour certains CGI (mais c'est anecdotique).


LA CONCLUSION DE LA MAMA
Sam cogne fort. Tellement fort qu'il m'en a décollé la rétine. On s'attendait à de l'action divertissante, on se retrouve avec une violence viscérale, sanglante, qui fait vraiment mal, comme pour cristalliser la peur de perdre un enfant. C'est beau, c'est bon, et ça ne laissera personne indifférent. Merci pour ce moment qui m'aura totalement pris à contrepieds (dans la gueule). Certifié Mama, "Coup de coeur de l'année 2023 dans le domaine de l'action".
FICHE TECHNIQUE


FARANG / 2023
Titre original:
FARANG
Avec: Nassim Lyes, Loryn Nounay, Olivier Gourmet, Sahajak Boonthanakit
Scénario: Stéphane Cabel, Xavier Gens, Guillaume Lemans
Musique: Jean-Pierre Taïeb
Durée:1h39
SYNOPSIS
Sam est un détenu modèle. Son incarcération se termine et une fois dehors, il n'aspire qu'à une chose: retrouver une vie normale. Malheureusement, son passé va le rattraper et il va devoir quitter le pays pour se rendre en Thaïlande et démarrer une nouvelle vie. Là-bas, il fonde une famille et est enfin heureux. Mais après 5 ans de tranquillité, il va une nouvelle fois faire face à ses vieux démons.

DONNEZ VOTRE AVIS SUR LE FILM












100% d'avis positifs
VOUS EN REPRENDREZ BIEN UNE AUTRE?

Critique:
UNDERGROUND FIGHTS
(Christian SESMA)
UNDERGROUND FIGHTS
(Christian SESMA)
Un ancien soldat de retour au pays se lie d'amitié avec un ex-détenu tout juste libéré qui le propulse dans un circuit de combats clandestins. Au fil des victoires, ils vont peu à peu être confrontés à des patrons du crime sans pitié et à une bande de flics corrompus bien décidés à flaire fleurir leur business.

Critique:
TROLL
(Roar UTHAUG)
TROLL
(Roar UTHAUG)
Une chose énorme sort de son sommeil au beau milieu des montagnes Dovre en Norvège. Après mille ans à attendre, le géant de pierre semble vouloir assouvir une vengeance et se dirige droit sur Oslo. Nora, une paléontologue renommée va devoir mettre ses certitudes scientifiques de côté afin de comprendre la créature et tenter de l'arrêter avant un désastre. Son père, un illuminé, va également lui venir en aide.

Critique:
LAIR (THE)
(Neil MARSHALL)
LAIR (THE)
(Neil MARSHALL)
Le lieutenant Kate Sinclair, pilote de la Royal Air Force, est abattu en opération au-dessus de l'Afghanistan. Après un échange de tirs qui mènera à la mort de son coéquipier, elle trouve refuge dans un Bunker souterrain situé à proximité de la zone de combat. Elle va alors réveiller des armes biologiques mortelles, mi-humaines, mi-aliens, qui n'auront de cesse de la traquer...
AVERTISSEMENT DE CONTENU

Attention! De par les sujets dont il traite, ce site n'est pas à mettre devant tous les yeux.
Certaines images issues de films violents pourraient choquer les plus sensibles.
© 2025 Toutes les images de ce site
sont la propriété de leurs auteurs
Mentions légales

